Tout savoir sur la phytothérapie

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Maintenant que la médecine connaît un véritable essor, les moyens thérapeutiques ne cessent de se multiplier. Que l’on parle de kinésithérapie, de lithothérapie ou autres, le but est le même : garantir la santé et le bien-être. Parmi eux, nous distinguons la phytothérapie, une branche qui fait preuve d’efficience depuis la nuit des temps. Il s’agit effectivement d’une médecine qui met en usage des plantes pour soigner les maladies. Mais comment marche-t-elle réellement ?

Phytothérapie : qu’est-ce que c’est ?

C’est clair, le naturel est en vogue en ce moment. D’habitude, quand on évoque le terme « médecine », on pourrait s’imaginer des pilules, des comprimés et des injections de tout genre. Mais ce n’est qu’une facette de l’industrie de la santé parmi tant d’autres.

La phytothérapie aborde un traitement à base de plantes pour entretenir la santé et le bien-être complet du corps. Côtoyant la méthode traditionnelle, celle-ci fait preuve d’efficacité, d’où sa popularité aux quatre coins du monde.

Phytothérapie, un moyen de guérir au naturel

À l’échelle universelle, plus de 30 000 plantes sont exploitées pour des fins thérapeutiques, notamment en phytothérapie. Chaque espèce contenant un ou plusieurs principes actifs, cette médecine est d’autant plus efficace que celle mis en œuvre dans les milieux cliniques. Malgré le fait que seulement 10 % d’entre eux ont fait l’objet d’une étude scientifique, la phytothérapie continue à faire ses preuves.

Selon l’OMS, la majorité de la population mondiale opte pour ce type de traitement. Comme les plantes sont abordables et faciles d’accès de manière générale, cette préférence s’explique en toute évidence. Pourtant, pour que le soin soit plus adapté, il est conseillé d’en discuter auprès des professionnels.

Phytothérapie, sa place au sein de la médecine

La phytothérapie fait aujourd’hui partie de ce qu’on appelle « médecine alternative ». Destinée à combler, à substituer ou à accompagner le traitement clinique, elle participe à la thérapie holistique. Cette dernière consiste non seulement à guérir le patient, mais aussi à l’aider à retrouver son intégrité totale.

Effectivement, la santé ne se définit pas uniquement comme une absence de maladie. Elle désigne également un état de bien-être complet, que ce soit physique, mental, social et professionnel. Toute approche médicale doit soigner la personne de la tête jusqu’aux pieds et veiller à ce qu’il soit épanoui sur tous les plans de la vie.

Phytothérapie : quels sont les avantages ?

S’épargner des méthodes invasives

À part son prix abordable, la phytothérapie est appréciée pour sa modalité d’administration. Comme elle exclut les moyens invasifs comme les injections et la chirurgie, on peut dire que le traitement est moins traumatique. C’est la meilleure solution  pour les personnes qui souffrent de phobie des aiguilles.

Généralement, la phytothérapie s’oriente vers la voie orale. Mais il n’est pas rare qu’on trouve des remèdes naturels qui s’administrent par voie cutanée, comme les onguents et les liniments. Il en existe également pour la voie respiratoire comme les traitements par inhalation, dont beaucoup ont fait l’expérience pendant la pandémie du Covid-19.

Éviter les problèmes liés aux excipients

Loin des médicaments industrialisés, la phytothérapie exploite les plantes médicinales le plus naturellement possible. Leur transformation se limite au séchage, au broyage, à l’infusion et à l’extraction d’huiles. Les remèdes se vendent souvent sous leur forme brute (racines, feuilles, graines…). Mais on peut également en retrouver sous forme d’infusions, de gélules, de lotions ou de pommades pour faciliter l’administration, la libération et l’action des principes actifs.

De ce fait, la phytothérapie limite les accidents liés aux excipients (le lactose, par exemple), notamment les allergies et l’intolérance. Les personnes atopiques peuvent donc se tourner vers ce moyen naturel pour éviter ces accidents.

Quelles indications pour la phytothérapie ?

Pour atténuer les douleurs

Tout d’abord, cette médecine est privilégiée pour soulager les maux du corps : migraine, maux de dents, etc. En tête de liste, on peut trouver le saule blanc, reconnu pour son pouvoir anti-inflammatoire contre le rhumatisme. On peut également citer la mélisse pour sa capacité à calmer les spasmes intestinaux et à atténuer les coliques.

Par ailleurs, l’aneth et la camomille sont meilleurs pour soulager en cas de règles douloureuses. Pour les douleurs liées à des affections dentaires, l’infusion de sauge est fortement indiquée. Pourtant, il ne s’agit pas seulement d’éradiquer les algies, mais aussi de lever la pathologie en cause.

Pour soigner et prévenir des maladies

Comme la phytothérapie dispose de plusieurs plantes médicinales, elle couvre un grand nombre de pathologies. Elle est cautionnée pour guérir et prévenir des problèmes de santé comme les maladies cardiovasculaires.

Par exemple, l’aubergine africaine lutte contre les troubles métaboliques et par conséquent, stabilise la tension artérielle et protège contre les accidents vasculaires. Cette plante évite également les crises de goutte et les affections rénales.

Aussi, la canneberge est réputée pour sa capacité à soigner les cystites. Utilisé depuis l’époque de nos grands-mères, ce végétal inhibe la prolifération de certaines bactéries de la flore intestinale sur la paroi vésicale.

Pour évacuer le stress

La plupart des remèdes traditionnels sont destinés à une fin psychique, notamment pour se libérer du stress quotidien. Entre autres, on peut citer la rhodiola, le tulsi et la lavande pour apaiser les nerfs. Quant à l’anxiété et la nervosité, il vaut mieux opter pour l’aubépine et la passiflore. En complément, la verveine, le tilleul et la lavande peuvent aider pour un sommeil paisible.

Phytothérapie : est-ce sans danger ?

Contrairement à ce que disent les rumeurs, l’utilisation des plantes médicinales n’est pas sans danger. En phytothérapie, il existe des règles de préparation, de posologie et de dosage à respecter. Toute erreur de manipulation peut rendre le remède inefficace. Au pire des cas, on pourra aboutir à une substance toxique qui abîmera d’autres organes, et serait même létale.

En outre, la phytothérapie est déconseillée chez la femme enceinte ou allaitante, les enfants et les nourrissons. Il en est de même pour les personnes soumis à des traitements spécifiques (corticothérapie, radiothérapie, chimiothérapie, dialyse…). C’est pour cela qu’il est primordial de connaître son état de santé avant d’entamer les soins naturels, d’où l’importance de consulter des professionnels.

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